jeudi 26 avril 2007

L´image de Jean-Marie

Les politiques s´entourent toujours de conseillers qui leur donnent un avis sur les idées, les tenus vestimentaires, les attitudes à employer, les petites phrases à placer…

Jean-Marie Le Pen fait disparaître le bandeau sur l´œil qu´il a longtemps porté pour se donner une image moins marginale. Trois mois avant l´élection présidentielle de 1988, il change son apparence, arrête de porter des costumes bon marché. Il revient de Suisse – du Mirador, où il vient de faire un séjour de remise en forme : cheveux en arrière, casquette anglaise, veste à carreaux, le teint frais. Il semble qu´il ait suivi un conseil de celle qui deviendra sa seconde femme[1]. « Régime, sport, piqûres, cellules fraîches, traitements spéciaux, il paraît quinze ans de moins. »[2] Lorrain de Saint Afrique explique la transformation comme une volonté de paraître plus jeune et de se dissocier des images d´archives qui n´ont plus rien à voir avec la campagne présidentielle qui s´annonce. C´est à cette époque qu´il arrête de lire ses textes et qu´il commence à déambuler sur la scène avec un micro-cravate, il se transforme en ce show-man que l´on connaît aujourd´hui.



[1] Jeanne-Marie Paschos, dite Jany, mondaine habituée de la jet-set, née d'un père d'origine grecque marchand de tableaux, flambeur, et d'une mère hollando-bretonne protestante.

[2] Dans l´ombre de Le Pen, Lorrain de Saint Afrique.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

on en apprend tous les jours